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Test Authentics 500 : que vaut l’enceinte haut de gamme signé JBL ?

Un look bien vintage, des basses punchy, un son spatial honnête, des prouesses sur les assistants vocaux… Sur le papier, JBL signe une enceinte alléchante, mais pas donnée. Vaut-elle ses quasi-600 € ? Test complet de l’enceinte la plus rétro du marché.

Sommaire

Design et finition : un sérieux air de seventies

JBL ne fait pas les choses comme les autres. Là où la concurrence va puiser dans le minimalisme, le lo-fi et l’épuré, l’enseigne californienne mise sur le rétro assumé, avec un clin d’œil au L 100 des années 1970. On le constatera au fur de ce test : la conception vintage n’est pas un gimmick. C’est une déclaration de style assumée qui infuse au-delà du design.

A l’unboxing, c’est forcément la taille de la bête qui étonne. Ses dimensions XXL (447 x 256 x 240 mm) réclament un espace dédié, et son poids (7,8 Kg) en fait un genre d’ampli que l’on ne déplace pas forcément au gré de ses envies. L’expression « enceinte sédentaire » prend ici tout son sens avec l’Authentics 500 qui convoite une place dans votre salon.

La grille Quadrex, qui couvre la face avant de l’enceinte, joue beaucoup dans le feeling rétro, mais quelques accents métalliques bien sentis viennent rompre l’uniformité du rendu avec quelques touches de modernité.

boutons de lenceinte jbl authentics 500
boutons de lenceinte jbl authentics 500

On a ADORÉ les commandes physiques en métal brossé sur le dessus qui donnent une certaine satisfaction à la manipulation et qui semblent prêts à endurer des années d’utilisation. On tourne pour contrôler le volume, les basses et les aigus. Une simplicité qui contraste avec la complexité parfois rebutante de certaines interfaces modernes… même si le paramétrage de l’enceinte vous donnera quelques sueurs froides. On y reviendra.

Côté finition, nous sommes sur de l’alu recyclé, du métal brossé (pour les potards) et un habillage en tissu acoustique haut de gamme.

Avis JBL Authentics 500 : et à l’écoute, ça donne quoi ?

enceinte jbl authentics 500
enceinte jbl authentics 500

Les nostalgiques de la vieille école se réjouiront de l’allure vintage de l’enceinte, mais qu’en est-il de sa performance sonore ? Rassurez-vous, JBL ne vous a pas refourgué une enceinte à transistors de l’ère disco.

Avec l’Authentics 500, JBL a voulu proposer une enceinte qui excelle sur les basses. Ces dernières ont une présence affirmée, apportent une chaleur à l’écoute sans sombrer dans une lourdeur excessive. Les morceaux ont une belle assise. Ça fait taper du pied. L’enceinte maintient une certaine rigueur, une discipline qui permet aux médiums de s’exprimer clairement. Les voix ont de la matière, elles sont naturelles et restituent avec fidélité le timbre, même par volume un peu osé.

Mais, tout n’est pas rose au pays de JBL. L’Authentics 500 a parfois tendance à embellir le spectre sonore, ce qui peut masquer certaines subtilités des enregistrements, surtout si vous avez l’oreille. La promesse du Dolby Atmos est alléchante, mais ne tient pas toujours, surtout sur des morceaux complexes où la scène sonore devient parfois confuse. Par exemple, sur Bohemian Rhapsody, l’effet spatial est bien là, c’est indéniable, mais on tombe dans une petite bouillie sonore par moments (l’acapella légendaire).

Après, c’est Garbage In, Garbage Out. Si vous lui donnez du bon matériel à manger, elle vous le rendra au centuple. Elle sera toutefois plus récalcitrante avec des sources de moindre qualité, comme toutes les enceintes portées sur la basse.

Au final, la JBL Authentics 500 délivre une performance sonore honorable, mais avec quelques aspérités qui nécessitent d’être polies pour vraiment briller dans la cour des grands.

La connectique, toujours le talon d’Achille de JBL

enceinte jbl authentics 500 vue de derriere
enceinte jbl authentics 500 vue de derriere

C’est clairement le point noir de cette enceinte. JBL a toujours eu du mal sur ce point, et l’Authentics 500 perpétue cette fâcheuse tradition.

Le Bluetooth 5.3 est séduisant sur le papier, mais dans la pratique, le rendez-vous est presque manqué. La paire se forme, mais avec une lenteur qui pourrait agacer même le plus patient des utilisateurs. Une fois la connexion établie, tout roule, mais le premier contact est frustrant.

Côté Wi-Fi, l’Authentics 500 fait bonne figure, le son est au top, sans latence, mais là encore, l’expérience est entachée par une application JBL capricieuse. La recherche de la bonne appli sur le Store est une aventure en soi, et une fois installée, c’est une pluie de mises à jour qui vous accueille (20 minutes pour le firmware). L’enceinte ne va clairement pas plus vite que la musique.

On est bon sur la connectique filaire avec une entrée AUX, un port USB-C et un port Ethernet. Mais attention, le port USB-C, c’est uniquement pour la charge pour les modèles européens, pas pour la musique. Un choix curieux, voire frustrant pour les utilisateurs du Vieux Continent.

JBL a fait de la cohabitation harmonieuse et de l’utilisation simultanée d’Alexa et de Google Assistant un argument commercial majeur. Une première dans l’univers des enceintes intelligentes. Sur ce point, l’Authentics 500 tient sa promesse. La transition entre les deux assistants se fait sans accroc, un point positif dans un tableau mi-figue mi-raisin.

JBL Authentics 500 : verdict final ?

Si la JBL Authentics 500 était une chanson, ce serait Uptown Funk. À l’image de l’irrésistible tube de Mark Ronson et Bruno Mars, l’enceinte débarque avec un design tout droit sorti des 70’s, mais sous le capot, c’est du pur jus de modernité avec la connectivité, les plateformes de streaming et la prise en charge des assistants vocaux en simultané. Un clin d’œil nostalgique au passé, avec le pied ancré dans la R&D de pointe.

A l’écoute, le son est robuste, les basses marquées et le spectre sonore plutôt équilibré, quoiqu’un poil trop enjolivé par moments. Les puristes pourraient tiquer sur certaines libertés prises avec le rendu sonore, notamment sur les morceaux complexes. Les commandes physiques sont un régal, une interaction charnelle qui manque parfois à l’ère du tout tactile.

La connectique reste le talon d’Achille de JBL, et ça se confirme encore une fois avec l’Authentics 500. Entre un Bluetooth capricieux sur la première connexion et un port USB-C bridé, l’expérience initiale peut virer à l’agaçant. En définitive, l’Authentics 500 est une enceinte qui joue avec brio sur la corde de la nostalgie tout en délivrant une performance sonore convaincante. Certes, le voyage ne sera pas exempt de quelques turbulences, mais l’expérience audio vaut l’embarquement !

On aime ! 👍On aime moins… 👎
Design vintage assumé, qui apporte un certain cachet à la décoConnectique Bluetooth capricieuse à la première connexion
Les commandes physiques en métal brossé, un régalPort USB-C bridé sur les modèles européens
Des basses affirmées qui font taper du piedApplication JBL capricieuse sur la première utilisation
Spectre sonore relativement équilibréRendu sonore parfois un peu trop enjolivé
Utilisation simultanée de Google Assistant et d’Alexa
Performance honnête pour le son spatial Dolby Atmos
Finition en matériaux recyclés

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