Quand on a connu la première génération de la Stockwell, on est curieux de savoir jusqu’où le fabricant Marshall a l’intention de pousser l’expérience avec cette seconde génération. Si le design a relativement changé, c’est surtout sur le terrain de la sonorité et de la connectivité que l’appareil est très attendu. À quelles autres améliorations doit-on s’attendre avec cette nouvelle enceinte Marshall ? Décryptage dans ce test de l’enceinte portable Marshall Stockwell II.
Sommaire
Marshall Stockwell II : entre enceinte nomade et transportable
La particularité des enceintes Marshall, c’est leur design rétro et cette nouvelle enceinte Stockwell n’y fait pas exception. Tout dans sa construction rappelle les marqueurs des postes radios rétros, avec sa grille en acier, ses boutons de commandes analogiques et sa lanière en cuir avec intérieur en velours rouge, même si l’appareil tire davantage vers du vintage moderne.
Pour cette seconde génération de la Stockwell, le fabricant Marshall est resté sur une configuration géométrique, même s’il est passé de la forme rectangulaire de la Stockwell I a une forme proche du carré. Pour 18 cm de long, 16,1 cm de haut et 7 cm de large, cette nouvelle enceinte reste fidèle à la promesse : celle d’un appareil à la petite morphologie et donc nomade.
Seul petit ombre au tableau : son poids. La Marshall Stockwell II pèse1,4 kg et pêche ainsi par un poids qui la déclasse légèrement de la catégorie des enceintes nomades pour la positionner au rang des enceintes transportables. Elle aura tout de même le mérite d’être un appareil à emporter, notamment grâce à sa petite anse. Par rapport aux autres enceintes Marshall, c’est clairement la plus ergonomique.
Une enceinte au design à toute épreuve
marshall stockwell ii
C’est davantage par sa construction assez guindée que cette enceinte affiche tous les marqueurs d’un appareil nomade. En effet, la Stockwell II a été entièrement moulée en silicone. Le matériau est réputé pour être anti-trace, anti-rayure et anti-choc. Quant à sa grille, elle est entièrement faite en acier. De la robustesse, cette enceinte en a, et cela, malgré sa morphologie assez menue.
Derrière ce choix de matériaux se cache aussi la promesse d’une enceinte qui brave certaines conditions climatiques. En se classant IPX4, elle se montre à l’épreuve des éclaboussures accidentelles en cas de fortes averses. Par contre, il faudra éviter les immersions à la piscine.
Stockwell II : une enceinte nomade et autonome
Que vaut une enceinte au design nomade si elle n’est pas autonome ? À ce propos, Marshall a pensé à tout. La Stockwell II intègre une batterie qui s’illustre par son impressionnante autonomie de 20 heures.
Il y a de quoi tenir quasiment toute une journée et quand sonne l’heure de recharger l’enceinte, il ne faut pas plus de 20 minutes pour profiter de 6 heures d’utilisation. Par contre, pour un cycle de recharge complète, il faudra tout de même attendre 5 heures.
Une enceinte vintage à la connectivité Bluetooth de dernière génération
black brass marshall stockwell ii
La Marshall Stockwell II embarque la dernière génération de connectivité Bluetooth, la 5.0, une technologie qui rend l’enceinte capable de se connecter à d’autres appareils Bluetooth sur une distance de 9 mètres.
Pour jouer de la musique avec un matériel sans fil, c’est ce qui se fait de mieux sur le marché. Par contre, il faudra que l’appareil à connecter à l’enceinte soit compatible à la liaison Bluetooth avec le codec aptX Low Latency.
Une fois la connexion établie, le délai de diffusion est en dessous des 50 ms, ce qui gomme quasiment tout décalage entre le son et l’image. Le temps de latence se creuse davantage quand l’appareil source n’est pas compatible sur cette liaison, tutoyant les 150 ms et le décalage, on se ressent bien plus.
Marshall pousse l’expérience de la connectivité sans fil encore plus loin avec la fonction multihôtes. Sa particularité, c’est de permettre à l’enceinte de passer d’un appareil Bluetooth à l’autre pour jouer de la musique depuis deux sources différentes. En termes d’expérience utilisation, le fabricant a mis la barre très haute.
Quid de la connectivité filaire de la Stockwell II ?
Hormis le Bluetooth, la Marshall Stockwell embarque aussi une connectique analogique. Quoique minimaliste, elle a été pensée pour le statut d’enceinte nomade de la Stockwell II. Elle se compose du traditionnel port mini-jack 3,5 mm et d’un port USB Type-C grâce à laquelle il est possible soit de recharger l’enceinte ou de rechercher un appareil compatible USB sur la batterie de l’enceinte avec un câble USB Type-C ou Type-A.
La magie d’un son multidirectionnel grâce au True Stereophonic
Nouvelle génération, nouvelles prouesses sonores. Malgré sa petitesse, la Stockwell II embarque un évent bass reflex ainsi qu’un woofer qui assure la sonorisation à l’avant. Installés dos à dos, deux tweeters assurent à l’avant et à l’arrière le spectre de basses. Cette configuration permet à l’enceinte de produire un son puissant, avec une diffusion multidirectionnelle, résultat de la technologie True Stereophonic, signée Marshall.
marshall stockwell ii
Le fabricant propose sur cette seconde génération quelques options de personnalisation du son depuis le panneau de boutons de contrôle. Deux d’entre eux permettent de régler à souhait les aigus comme les basses, tandis que le 3e est un bouton de volume.
Notre avis sur l’enceinte portable Marshall Stockwell II
Ce qu’on attend d’une enceinte nomade, c’est d’être pratique et ergonomique et la Stockwell II remporte le défi haut la main. Son esthétique a le mérite de s’être considérablement bonifié
Avec la technologie True Stereophonic, l’amplitude du son de cette enceinte couvre l’ensemble de la pièce depuis le tweeter installé à l’arrière de l’enceinte, surtout lorsque l’enceinte se trouve dans une pièce à réverbération classique.
Si les graves sont excellents, on ne peut pas en dire autant pour les aigus et les hauts médiums, surtout lorsque l’enceinte quitte les conditions normales de spatialisation. Les guitares électriques ainsi que les voix peuvent alors devenir moins audibles.
